La université de Namur

Avec plus de 6200 étudiants et 1100 membres du personnel, l’Université de Namur joue un rôle moteur dans le développement économique, socio-culturel et scientifique de la Wallonie. Outre les six facultés qui proposent des programmes de bachelier et de master, de nombreuses entités de recherche sont actives au sein de l’université namuroise. Elles regroupent universitaires, scientifiques, membres du personnel administratif et technique, belges et étrangers, tous partageant une même passion pour la recherche. L’Université de Namur vise avant tout l’excellence et maintient l’équilibre nécessaire entre recherche fondamentale et recherche appliquée. Elle prête une attention particulière à la formation des doctorants et à la mobilité des chercheurs, qui constituent les maillons essentiels de la chaîne universitaire de la recherche.

Récemment actualisé, le paysage ‘recherche’ de l’Université de Namur compte 11 instituts de recherche transdisciplinaires. Les activités de recherche reposent sur des équipements scientifiques de pointe, regroupés en 8 plateformes technologiques. Les chercheurs travaillent sur des projets inter- et transdisciplinaires impliquant des recherches fondamentales et appliquées. Leur expertise couvre de nombreux domaines.

Institut ILEE (Institute of Life, Earth and Environment) Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive

Parmi les 11 instituts de recherche, l’institut ILEE (Institute for Life, Earth & Environment) vise à étudier les mécanismes fondamentaux de la vie sur Terre et les interactions entre la vie et son environnement. Au sein d’ILEE, l’Université de Namur rassemble un large panel de compétences en sciences fondamentales et appliquées, qui contribuent ainsi considérablement à la compréhension, sensu lato, de l’évolution de la vie et des enjeux environnementaux actuels et futurs, ainsi qu’à la recherche de solutions durables d’un point de vue écologique, technologique, socio-économique et historique/culturel.

En tant que membre d’ILEE, l’Unité de recherche en biologie environnementale et évolutive (URBE) a pour vocation de mener des études scientifiques de haut niveau dans les domaines de l’écologie aquatique, de l’écologie moléculaire, de la biologie évolutive, de l’écophysiologie et de l’écotoxicologie. Son but est de considérer l’organisme en interaction avec son environnement, afin de comprendre comment les activités humaines nuisent à la faune et la flore, et comment les organismes s’adaptent et évoluent. Elle intègre plusieurs niveaux d’organisation, allant des molécules aux écosystèmes, et met l’accent sur les écosystèmes aquatiques. Avec plus de 45 membres du personnel, l’URBE comprend le Laboratoire d’écologie environnementale des écosystèmes, le Laboratoire d’écologie et de génétique évolutive, le Laboratoire de physiologie et toxicologie environnementales (partenaire du projet Life4Fish) et le Laboratoire de physiologie évolutive et adaptative. Les principaux enjeux scientifiques consistent à comprendre les réponses moléculaires, biochimiques et physiologiques des organismes aquatiques face au stress environnemental (pollution, changement climatique, dégradation des écosystèmes aquatiques, etc.), à comprendre comment les organismes évoluent grâce à des approches de génétique évolutive et d’écologie moléculaire et à comprendre l’écologie des communautés de microorganismes, plantes et animaux des lacs et rivières. En outre, la recherche fondamentale et appliquée a pour objectif d’apporter de nouvelles réponses dans le domaine de l’aquaculture en eau douce dans les régions tempérées et tropicales.

Sites web : UNamur : http://www.unamur.be/

URBE : https://www.unamur.be/sciences/biologie/urbe